Que faire en cette belle journée ?! Matsumoto avait l'embarra du choix, soit parler chiffon avec Yumichika, soit passer son temps à boire avec Kira ou encore la plus logique, faire un petit entraîment pour ce mettre à jour suite aux évènements qui n'allaient pas tarder à arriver. Mais non, rien de tout ça ne motivé la jeune femme. Ce dont elle avait envie, c'était de discuter un petit peu avec son taisho ou plutôt le taquiner, mais Matsumoto courait un risque, le risque d'avoir une tonne de paperasse à faire, et oui, cette jeune femme à le goût du risque, surtout qu'elle sait d'avance qu'elle trouvera une solution pour ce défaire de cette mauvaise passe. Le lieutenant de la 10ème division venait de rentrer dans les locaux de cette même division. Elle avançait d'un pas gai, sourire aux lèvres en direction du bureau de son taisho, en ce demandant ce qu'il pouvait bien faire. La paperasse des autres divisions, pensa t-elle, tout en râlant que sa vice capitaine ne soit pas la pour l'aider. Rien qu'à cette image, Matsumoto ne put s'empêcher de sourire de plus belle. Après quelques minutes de marche intensive, elle était postée devant la porte de la direction. Elle y est rentra, sans frapper, comme à sa grande habitude.
Tai-shooooo !!!!
Vous avez bien dormi cette nuit ?!!!!!!!!
Et puis rien... Derrières ses paroles pleine de vie et un poil agaçante, le silence reprit le dessus, pas de soupir, pas de ralage, rien... Le néant...
Hey ???!!!!
La jeune femme referma soigneuse la porte derrière elle et pénétra dans le bureau qui était désert à première vu. On peut dire qu'il n'était pas bien grand, mais assez pour accueillir un grand bureau, une belle bibliothèque ainsi qu'un beau sofa et divers mobiliers. En quelques secondes, elle avait fait le tour de ce lieux, elle avait même regardé sous le bureau, c'est-on jamais, il est tellement petit qu'il aurait pu échapper au regard de la douce blonde.
Où peut-il bien être ?!
Suite à cette question très pertinente, elle s'affala sur le fauteuil de son taisho, qui était dès plus confortable ce dit en passant. Sans gêne, elle commença à ouvrir les divers tiroirs qui s'offraient à elle, sans pour autant regarder en détails les documents. Son regard se posa ensuite sur le bureau, sur une pile de papier plus précisément. Le visage rose de la jeune femme, devint aussi blanc que de la neige. Pour enlever cette image de montagne de papier, elle se mit à tourner en rond avec le fauteil, et après quelques tours, elle posa ses bras sur le bureau, pour laisser tomber ensuite sa tête qui tournait comme pas possible, son front était sur le bois froid, elle reprenait peu à peu ses esprits.